mercredi 17 septembre 2008

Rapport sur la contraception des éléphants africains

L'utilisation d'antigènes pour maitriser de la reproduction est connue sous le nom d'immuno-contraception ou de contrôle immunologique de la fertilité. Un certain nombre d'antigènes a été employé par le passé avec divers degrés de réussite. Les antigènes les plus communément utilisés pour le contrôle de la fertilité des femelles sont les protéines de zone pellucide porcine (ZPP). L'efficacité des protéines de ZPP a effectivement été prouvée pour l'immuno-contraception des chevaux 3,6,9 et un large panel d'herbivores en captivité et in situ4,5,7,8. Parmi ces espèces, le vaccin a révélé son inocuité et, lorsqu’elle a pu être évaluée, sa reversibilité. D'autres méthodes ont cherché à utiliser des antigènes spermatiques pour contrôler la fertilité mâle et femelle, mais les résultats ont été décevants, en particulier en ce qui concerne la femelle. Une troisième approche est l’utilisation d’ hormones comme antigènes. Une hormone (GnRH) en particulier a été utilisée avec succès en tant que vaccin pour le contrôle de la reproduction des animaux domestiques.

Le présent article relate un projet qui fut mené en trois phases afin d'enquêter sur l'utilisation du vaccin ZPP pour la contraception de quelques éléphants dans le Parc National Kruger et, après ce travail initial, un certain nombre de projets dans des réserves sauvages privées. Pour comprendre comment le vaccin ZPP fonctionne en tant contraceptif, nous devons examiner le processus de fécondation de l’ovocyte parun spermatozoide. Ceci est expliqué dans l'Image 1 (A-C). Le blocage de tous les récepteurs membranaires à spermatozoide n’aura lieu que si la concentration d'anticorps est suffisamment élevée ; si la concentration devait chuter sous un titre critique, ce qui arrive avec le temps, la femelle serait à nouveau fertile. Le vaccin cible uniquement la zone pellucide chez la femelle et n'a pas d'effet direct sur son comportement. Comme il n’y a pas de gestation, la femelle continue à présenter un cycle oestral qui dure environ 15 à 17 semaines. Cela signifie qu’elle aura des chaleurs 2 à 3 fois par an.

Image 1 :
A - Lorsque l’ovocyte est ovulé dans la trompe de Fallope, il est entouré d'une couche capsulaire connue sous le nom de de zone pellucide.
B - Avant que la fécondation ne puisse se faire, le spermatozoide se lie à l'un des milliers de récepteurs sur l’une des protéines « ZP ». Il subit ensuite la réaction dite acrosomique*.
C - Une fois seulement que le spermatozoide a subi la réaction acrosomique, il peut traverser la zone pellucide, et ensuite féconder l’ovule.
D - Les anticorps formés en réponse au vaccin ZPP reconnaissent et couvrent tous les récepteurs à spermatozoïde sur l’ovocyte ovulé de l'éléphant. La liaison avec le spermatozoïde est bloquée ainsi que la fécondation et donc la gestation.

Parc Kruger : Phase 1
Cette phase a été conçue pour établir l'homologie (caractères semblables observés chez deux espèces différentes ayant été hérités d'un ancêtre commun) entre les protéines de zone pellucide des éléphants d'Afrique et celles des porcs. En 1995, pendant le dernier massacre qui a eu lieu dans Parc National Kruger, des ovaires de plusieurs femelles éléphant ont été prélevés. Après fixation, les blocs de tissus ovariens ont été inclus dans la paraffine et découpés. Les lames ont alors été traitées par immunohistochimie. Ils ont d'abord été traités avec des anticorps anti-ZPP de lapin (anticorps primaire) suivi de l'anticorps secondaire marqué avec de l'or colloïdal et amplifiés à l'argent. L'examen histologique de ces lames a montré une nette fixation en or de la zone pellucide des oocytes dans les follicules primaires, secondaires et tertiaires. Les résultats ont été confirmés dans les échantillons examinés en microscopie éléctronique. Ceci prouve la présence d’épitopes communs entre les protéines de ZP des deux espèces et suggère que les anticorps anti-ZPP devraient reconnaitre des protéines de la zone pellucide de l’éléphant (Fayrer-Hosken et autres, 2000).

Parc Kruger : Phase 2
La phase 2 a été conçue pour établir un protocole de vaccination de ZPP pour les éléphants africains. Deux femelles éléphant (toutes les deux en parc zoologique aux Etats-Unis) ont été vaccinées avec 400 µg de ZPP et 5mg d'adjuvant synthétique de dicorynnomycolate trehalose. Des rappels (400 ou 600 µg) ont été administrés au bout de respectivement 4 semaines et 10 mois. Les titrages en anticorps réalisés après le deuxième rappel chez ces femelles ont été comparables à celles de juments qui avaient eu une contraception réussie grâce au vaccin de ZPP (Fayrer-Hosken et autres, 2000).

Parc Kruger : Phase 3
L'objectif de la phase 3 était d'examiner l'efficacité contraceptive du vaccin de ZPP sur un échantillon d'éléphantes en liberté dans le Parc national Kruger. En 1996, 41 femelles (21 traitements et 20 témoins) ont été choisies pour le premier test. Les critères de sélection étaient un petit éléphanteau (moins d’1 m de haut) et un résultat négatif de gestation par examen echographique endo-rectal. Le groupe en traitement a été vacciné avec 600 µg de ZPP et le même adjuvant que décrit ci-dessus. Le groupetémoin a reçu des injections de placebo. Toutes les femelles traitées avaient des colliers émetteurs. Six semaines plus tard, elles ont été repérées et des flèches contenant un rappel leur ont été injectées depuis un hélicoptère. Le procédé a été répété 6 mois après la première vaccination.

Douze mois après la vaccination primaire, 19 animaux traités et 18 témoins ont été localisés, immobilisés et examinés quant à une gestation éventuelle. Une femelle dans le groupe de traitement a été exclue car les résultats ont prouvé qu'elle était déjà fécondée au moment de la vaccination primaire. Sur le reste du groupe de traitement, 8 (44 %) étaient fécondées contre 16 (89 %) dans les témoins. Bien que la différence ait été significative, les résultats étaient décevants comparés à ceux obtenus chez les chevaux en liberté. Un deuxième test avec 10 femelles vaccinées a été ainsi projeté. Cette fois, les intervalles de vaccination entre la primo vaccination et lepremier rappel ainsi qu’entre les premiers et deuxièmes rappels étaient respectivement de 2 et 4 semaines. Les résultats ont montré une amélioration significative avec seulement 2 femelles (20 %) fécondées. Les tests ont également prouvé l’inocuité du vaccin chez les femelles déjà gestantes, que la contraception peut être maintenue par l'administration d'un rappel annuel et que, si un rappel n'est pas utilisé, les femelles sont de nouveau cyclées. Ce sont des qualités importantes dans le choix d’une méthode contraceptive pour les espèces de la faune sauvage.

* L’acrosome est une membrane qui enveloppe le noyau du spermatozoïde. L’acrosome est très riche en enzymes, et a comme fonction de fusionner à la membrane cellulaire de l'ovule pour ensuite s'ouvrir et insérer le bagage génétique du spermatozoïde (source : Wikipédia)

Réserves privées

Depuis le projet du Parc Kruger, nous avons utilisé le vaccin anti-ZPP sur des éléphants dans des réserves privées. Le protocole de vaccination a changé : nous utilisons maintenant de l’adjuvant de Freund modifié pour la vaccination primaire et de l’ adjuvant de Freund incomplet pour le rappel. Cela a résulté en une efficacité de 100 % chez les femelles qui ont dépassé la période critique entre deux mises bas depuis que la vaccination a été introduite pour la première fois. Les réserves, le nombre de femelles et l’année durant laquelle la vaccination a été mise en œuvre sont Makalali (n = 23; 2000), Mabula (n = 4; 2002), Shambala (n = 4; 2004), Phinda (n = 19; 2004) et Thaba Tholo (n = 8; 2004). Le vaccin utilisé en 2003 et 2004 a été produit par notre laboratoire où nous fabriquons environ 1 500 doses par an. Le nombre de doses peut être augmenté si nécessaire à environ 10 000/an ou plus.

Makalali est la seule réserve privée où le projet est en place depuis suffisamment longtemps pour fournir des informations sur l’efficacité du vaccin et des effets possibles sur le comportement. Vingt-trois femelles ont été vaccinées. Le protocole employé pour la plupart des femelles a été une première vaccination suivie par deux rappels à des intervalles de 3-4 semaines pendant la première année. Un seul rappel annuel pour chaque femelle a suivi. Les télé-injections ont été faites à partir du sol durant les deux premières années de vaccination mais en 2003-2004, 17 puis 21 femelles ont été flechées depuis un hélicoptère. A aucun moment il n’a été nécessaire d’anesthesier les animaux pour effectuer les vaccinations. Au total, le temps pris pour une vaccination par hélicoptère a été d’environ 30 min. et les troupeaux se sont calmés beaucoup plus vite (1-2 jours) si le tir a lieu depuis le sol. Le taux de réussite a été encourageant,. Dix femelles ont dépassé la période de 53 mois entre deux mises bas observées dans la réserve sans aucune mise bas prématurée, ce qui indique un contrôle de la reproduction de 100 % pour le moment.

Les éléphants à Makalali ont été contrôlés de façon intensive presque quotidiennement. A ce jour, aucune anomalie en termes de comportement agressif ou indifférent par rapport à la période d’allaitement, à l’allaitement lui-même et à la proximité des éléphanteaux n’a été rapportée. Aucun changement dans la hiérarchie sociale des femelles n’a été noté. Depuis janvier 2003, un total de 15 oestrus a été observé chez 10 femelles (9 en 2003 et 6 en 2004) avec quatre épisodes d’accouplement. Pendant la même période, trente huit episodes de musth ont été observés chez 5 mâles (26 en 2003 et 12 en 2004).Ces episodes incluent un musth exprimé par un même mâle durant plusieurs jours consécutifs, our durant le même cycle de musth. . La plus grande fréquence de musth a été enregistrée chez le plus grand mâle, dominant. On n’a pas observé de mâles harcelant ou séparant les femelles des troupeaux ou des éléphanteaux du fait d’une fréquence oestrale accrue. Par conséquent le programme Makalali démontre que le vaccin ZPP ne provoque pas de fragmentation de troupeau, de harcèlement par les mâles, de changement dans la hiérarchie sociale et d’autres comportements négatifs habituellement associés aux contraceptifs hormonaux.
L’année prochaine nous traiterons les premières femelles éléphant avec un vaccin à une seule injection. Cela signifie que le protocole de vaccination pour la première année peut être réduit à un seul fléchage. Cela fera une grande différence quant au coût de la contraception et permettra de traiter de beaucoup plus grandes populations d’éléphants. Même sans le vaccin à une seule injection, il est possible d’appliquer la contraception à de grandes populations.

En conclusion nous pensons qu’il est important d’insister sur les points suivants :
Le vaccin ZPP peut être utilisé avec succès pour la contraception des éléphants d’Afrique.
Le vaccin est sûr durant une gestation et n’a aucun effet négatif sur la naissance ou l’élevage des éléphanteaux
Il n’a aucun effet secondaire autre que des abcès occasionnels à l’endroit de l’injection
Il est réversible.
Mise à part une plus grande incidence du nombre de chaleurs, aucun effet secondaire comportemental n’a été observé
L’administration du vaccin est effectuée par télé-injection et ne nécessite aucune anesthesie

NB : Le coût pour une réserve privée qui couvre tous les frais est de R 800 à 900 (environ 70 euros) par femelle pour une seule vaccination.


TEO France remercie les vétérinaires du zoo de Vincennes pour l'aide apportée à la traduction du document.

vendredi 1 août 2008

Beijing 2008 : rings made of ivory

31st July, 2008 - A press release from Robin des Bois

On 16th July, 2008 in Geneva, three weeks before the opening of the Olympic Games, China was given authorization to act as a commercial licensed partner within the legal elephant ivory traffic. Thus, the biggest black market for ivory in the world will consolidate its position. Thousands of ivory retailers throughout China can hold their heads up high as they cooly welcomed the tourists of olympic games. Within a couple of months according to the CITES program (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora), the price of 108 t of ivory stocks auctionned by South Africa, Botswana, Namibia and Zimbabwe is expected to increase after China’s accreditation, Japan being till now the only legal candidate. As a matter of fact, little legal ivory is sufficient to launder a lot of illicit ivory and there is no doubt the price of ivory will skyrocket after China’s entry into ivory stock exchange. South Africa and their neighbours applaude but 27 African states are angry and fear an upsurge of poaching. Moreover the Zimbabwean dictator Mugabe will exchange with China more ammunitions for ivory as he has already done. This vote officially opens the doors of international ivory trade to more than one billion potential buyers without taking into account the threats of extinction of wild African and Indian elephants.

Faithful to their anarchic vision of international trade, Great Britain and Bulgaria, on behalf of the European Union and under the pressure of Germany voted in favor of China’s claim. France residing the Presidence of the European Union did nothing to oppose the vote. This is a political stance inside an ecological purpose built international instrument. It aims to calm the Chinese authorities. In a way it can be said that the elephants counterbalance the Dalai Lama or that ivory is used as a move to facilitate under these critical diplomatic circumstances the export to China of nuclear or aeronautical equipments and machine tools. The European Commission has lost its sense of direction : to trade with China, they decided to sacrifice African elephants. The EU position is partly founded on the optimistic comments of a three day survey in China by a three deputies chief clerks delegation of the German Ministry of Environment. At the French Ministry it is stated that « all guarantees have been obtained from China concerning the management of legal stockpiled ivory ». The traceability of ivory would be perfect. CITES itself adds its piece of serenity : on behalf of its 173 member states, the international organisation considers the infamous death sentence imposed to ivory smugglers as the upmost proof of China’s seriousness in this field.

Japan and Iceland voted in favor of China’s claim. Both states can more than ever rely on China for a support within the International Whaling Commission.
Le 16 juillet 2008 à Genève, trois semaines avant le début des Jeux Olympiques, la Chine a obtenu le statut de partenaire commercial du trafic légal de l’ivoire. Cette distinction renforce aussi sa position incontestée de leader du trafic illégal de l’ivoire. Des milliers de commerçants détaillants en ivoire à travers la Chine pourront avoir la tête haute et recevoir sans problèmes les touristes. Dans quelques mois conformément au processus mis au point par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction,), la vente aux enchère de 108 tonnes d’ivoire détenues par l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe sera dynamisée par la présence de deux acheteurs, le Japon jusqu’alors seul candidat potentiel et la Chine. En fait, un peu d’ivoire légal suffit à blanchir beaucoup d’ivoire illégal et il n’y a aucun doute sur le fait que le prix de la matière première va s’envoler après cette entrée de la Chine à la bourse internationale de l’ivoire. L’Afrique du Sud et les pays voisins applaudissent mais 27 pays africains sont en colère et redoutent une recrudescence du braconnage. Cette décision qui ouvre officiellement le marché de l’ivoire à plus d’un milliard d’acheteurs potentiels a été prise sans prendre en compte les risques d’extinction des éléphants sauvages sur le continent africain. De plus, elle va en particulier permettre au dictateur Mugabe (Zimbabwe) de troquer avec la Chine de l’ivoire contre des armes comme il en a déjà pris l’habitude.

Fidèle à une vision anarchique du commerce international, la Grande Bretagne et la Bulgarie au nom de l’Union Européenne et sous l’influence de l’Allemagne ont voté pour cet accord. La présidence française n’a rien fait pour s’y opposer. Il s’agit d’une décision politique dans le cadre d’une convention internationale à vocation environnementale. Dans un certain sens, on peut dire que les éléphants font contrepoids au Dalaï Lama et que l’ivoire dans ces circonstances diplomatiques délicates sert à faciliter l’exportation depuis l’Europe vers la Chine d’équipements aéronautiques, ou nucléaires ou de machines-outils. Elle est en partie fondée sur les conclusions optimistes d’une mission de trois jours en Chine de trois sous-chefs de bureau du Ministère allemand de l’Environnement. Au même ministère à Paris, on dit que « toutes les garanties ont été obtenues de la Chine au sujet de la gestion de l’ivoire légal ». La traçabilité de l’ivoire en Chine serait parfaite. La CITES elle-même apporte sa pierre à la sérénité unanime : au nom de ses 173 pays membres, l’organisation internationale considère sans scrupules que la peine de mort imposée aux contrebandiers en ivoire est la meilleure preuve du sérieux de la Chine dans ce domaine. Le Japon et l’Islande ont voté en faveur de la demande de la Chine. Ces deux Etats peuvent plus que jamais compter sur son soutien dans le cadre de la Commission Baleinière internationale.

dimanche 27 juillet 2008

Des enfants et des éléphants


Une classe Nature pour chaque espace naturel


Le programme éducatif "Enfants & Eléphants" a pour ambition d'offrir une classe nature aux enfants riverains des espaces naturels abritant des éléphants.
L'objectif est de permettre aux jeunes écoliers de découvrir le patrimoine naturel de leur région, de l'apprécier afin de mieux le préserver et le valoriser dans le cadre d'un développement durable.

A ce jour, deux programmes sont en cours, l'un au Burkina Faso et l'autre au Botswana.
Pour en savoir plus : vision du programme Enfants & Eléphants

http://www.enfantsetelephants.net/

lundi 21 juillet 2008

Partage de 100 tonnes d'ivoire aux enchères pour la Chine et le Japon

Agence de presse Xinhua 16 juillet 2008

La CITES permet à la Chine d'importer de l'ivoire depuis l'Afrique.
Une organisation de l'ONU a accordé mardi à la Chine le droit d'importer de l'ivoire des éléphants sous certaines conditions.

Le comité permanent supervisant la Convention de l'ONU sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d'extinction (CITES) a pris cette décision lors d'une réunion à Genève.

Les membres du comité ont voté à la majorité estimant que la Chine est qualifiée pour l'importation, car elle a beaucoup amélioré ses contrôles sur l'ivoire.

Le commerce d'ivoire a été interdit dans le monde en 1989, mais le commerce limité a été approuvé lors d'une réunion de la CITES en 2002 et alors modifié pour comprendre les nouvelles conditions durant une réunion en 2007.

La CITES a également autorisé lors de la réunion en 2007 quatre pays d'Afrique australe (Afrique du Sud - 51 tonnes; Botswana - 43 tonnes; Namibie - 9 tonnes et Zimbabwe - 3 tonnes) ) à vendre en une seule fois 108 tonnes d'ivoire en stock.

Et la réunion de la CITES de cette semaine se concentre sur la prise de décision concernant la Chine si oui ou non elle est approuvée comme un partenaire commercial. Pour obtenir cette approbation, la Chine a convaincu la CITES de mettre en place les mesures adéquates pour contrôler les ventes régulières et s' attaquer à tous les commerces intérieurs illégaux de l'ivoire.

"La Chine a été acceptée comme un partenaire commercial pour importer l'ivoire depuis quatre pays autorisés de l'Afrique australe", a indiqué Juan Carlos Vasquez, porte-parole de la CITES après le vote de mardi.

Auparavant, le Japon est le seul pays qui avait obtenu le droit par la CITES d'importer l'ivoire depuis l'Afrique.
La Chine et le Japon vont vendre en une seule fois l'ivoire stocké depuis les quatre pays africains. La vente se tiendra à la fin de cette année.


The Earth Organization ne soutient pas cette autorisation, véritable porte ouverte au trafic international et au braconnage, soit 20 000 victimes chaque année selon les experts.

Les éléphants d'Afrique, autrefois plusieurs millions ne sont plus aujourd'hui que 400 000 ou 500 000

dimanche 13 juillet 2008

Pétition pour les éléphants du Parc Kruger

Le Ministre du Tourisme d'Afrique du Sud, Marthinus Van Schalkwyk, a donné le feu vert pour que l'abattage des éléphants soit un moyen de contrôler leur soi-disant surpopulation dans le parc Kruger ou ailleurs. Selon les chiffres mentionnés dans la presse, plus de 7 000 éléphants pourraient être abattus rien que dans le parc national Kruger.

Un massacre de cette ampleur est sans précédent dans l’histoire de la protection de la nature.
The Earth Organization désapprouve cette mesure ainsi que la désinformation affirmant que les objecteurs de ce massacre font de la sensiblerie.

• Il n’y a aucune preuve quelle qu’elle soit dans les publications scientifiques pour revendiquer que les éléphants nuisent à la biodiversité.

• La contraception non hormonale, une des solutions au problème, n’a pas été examinée par les autorités.

• Le massacre des éléphants destiné à réduire les zones “sensibles” aura pour seul résultat d’y attirer d’autres éléphants. Si les pachydermes se rendent dans ces endroits, c’est parce que c’est un endroit qui leur convient.

• Il n’y a pas eu d’études concernant le traumatisme subi par les milliers de survivants et quel en serait les conséquences vis-à-vis du million de touristes visitant le parc Kruger chaque année.

• Les points d’eau créés artificiellement pour permettre aux touristes de mieux voir les animaux ont accru le nombre des éléphants.

• Aux yeux du monde entier, l’abattage sera l’exemple même du mauvais traitement infligé aux animaux en Afrique du Sud.

Nous pensons que les éléphants sont des animaux intelligents et sensibles et qu’ils doivent être protégés. Nous devons trouver des solutions adéquates au lieu de les exécuter.
The Earth Organization est une association de protection de l’environnement fondée en Afrique du Sud par Lawrence Anthony pour sauvegarder la biodiversité et ne soutient pas la demande internationale de boycotter l’Afrique du Sud en tant que destination touristique.
En tant que signataire de la pétition, je soutiens les efforts constants de The Earth Organization pour empêcher ce massacre. Nous pensons que ce massacre n’est nécessaire et que le Ministre ainsi que toutes les personnes concernées doivent faire en sorte de trouver une meilleure solution.

Nom et signature


Vous pouvez imprimer cette pétition et la faire signer autour de vous puis l’envoyer par mail à info_teo_assoterre@yahoo.fr
Elle ira rejoindre les milliers d’autres pétitions déjà signées dans le monde entier avant d'être remise au Ministère de l’Environnement et du Tourisme d'Afrique du Sud.

mercredi 11 juin 2008

Les scientifiques restent opposés au massacre des éléphants

“La proposition d’un abattage d’éléphants de cette ampleur est sans précédent dans l’histoire de la protection de la nature au niveau mondial,” a affirmé hier Lawrence Anthony, le fondateur de TEO, une association internationale pour la protection de l’environnement basée en Afrique du Sud, lors de l’inauguration du groupe Gauteng de Johannesburg. L’affirmation comme quoi cet abattage est une solution de dernier recours, en plus de dire que l’opposition à cette solution était une réaction purement émotionnelle, n’est rien de plus qu’une manipulation savamment organisée pour faire accepter le massacre à un public réticent, » continua Anthony.

« En fait, c’est la décision d’abattre qui est fondée sur l’émotion, pas le contraire,” dit-il. Les scientifiques peuvent démontrer que l’abattage est inutile. On demande au public d’accepter une décision impopulaire qui n’a pas aucun soutien quel qu’il soit parmi les scientifiques les plus respectés d’Afrique du Sud. Cette décision jette le discrédit sur nos standards de bonne gestion des animaux, respectés dans le monde entier. »

”J’en réfère au professeur John Skinner, ancien responsable du Mammal Reseach Institute (Institut de Recherche sur les Mammifères) de l’université de Pretoria pendant trente six ans, et président en exercice de la très estimée Royal Society d’Afrique du Sud, qui a affirmé : « Il n'y a pas la moindre preuve dans la littérature scientifique démontrant que les éléphants du Parc National Kruger ou d’ailleurs affectent les écosystèmes.»

Anthony continua : “Le Dr Ian Raper, président de l’Association for the Advancement of Science (association pour le Progrès de la Science), reste opposé à l’abattage des éléphants et a affirmé que : “Cet abattage mal conseillé génère beaucoup de controverse internationale et c'est bien normal.”
« Si nous ne pouvons pas justifier scientifiquement cette décision, comment pourrons-nous alors répondre aux critiques internationales,” dit Anthony.

Le Dr Raper prit ensuite la parole et fit part des critiques de ses paires dans la communauté scientifique. Revenant à l’abattage, Raper cita le professeur Rudi Van Aarde, un des plus grands experts scientifiques d’Afrique dans le domaine.
”Nous avons rassemblé des informations de plus de 200 études publiées sur les conséquences des la présence d’éléphants dans l’environnement (Guldemond & Van Aarde.) Fondé sur les études à travers l’Afrique, nous concluons que la science n’apporte pas de preuves suffisantes comme quoi les éléphants ont eu un effet négatif irréversible sur les animaux ou les plantes. Il n’est pas exact que l’abattage réduit les populations. Alors quel en est le but ? »

Raper cita ensuite le professeur Johan T. Du Toit et son traité : “COMPRENDRE LES ELEPHANTS EN TANT QU’AGENT D’HETEROGENITE DANS LE PARC KRUGER.”

Connaissons-nous la densité « correcte » des éléphants dans une région particulière ?
La réponse est un « non » retentissant. Si l’abattage s’applique en tant qu’outil de gestion pour servir les objectifs de la préservation de la biodiversité, alors la compréhension préalable de la relation entre la densité de la population d’éléphants et la biodiversité dans chaque région est nécessaire. Or, cette compréhension n’existe pas.

”De plus, ajoute Anthony, un avis expert et un minimum de connaissances indiquent que les milliers d’éléphants traumatisés qui échappent à la mort vont devenir dangereux pour les millions de visiteurs du Parc Kruger. Cependant, de façon tout à fait incroyable, aucune étude scientifique reconnue n’existe pour démontrer que les touristes seront en sécurité."
Avec l’intérêt énorme des médias internationaux concernant cette affaire, si un seul touriste est tué ou blessé par un éléphant traumatisé durant ce massacre, notre florissante industrie éco-touristique en payera un lourd tribut. « Ce massacre ne peut pas être dissocié de l’industrie touristique; ils sont inséparables. »

« C’est une décision qui a une implication significative pour l’Afrique du Sud à de nombreux égards et cette volonté à peine déguisée de massacrer les pachyderme est profondément troublante, » dit Anthony.

Le Dr Raper indiqua que le massacre, selon le rapport sur l’Evaluation de la Gestion des Eléphants, devra être appliqué ad vitam eternam, autrement le nombre d’éléphants augmenterait plus rapidement que si l’abattage n’avait pas été entrepris en premier lieu. Au lieu de ça, si le conseil d’administration du Parc fermait les puits artificiels du Kruger, les populations ne tarderaient pas à procéder à une régulation naturelle.

Le concept de "couloir" du professeur Van Aardes serait l’étape suivante, bien que l’idée fondamentale n’en reste pas moins que le problème d’éléphants n’existe pas et que nous nous ne sommes pas en mesure de décider combien il devrait rester de membre d’une espèce ou d’une autre dans notre zoo naturel.

Un rapport scientifique complet sera publié par The Earth Organization à l’inauguration de la branche de Johannesburg. Le rapport sera écrit et compilé par le Dr Ian Raper, président de l’Association for the Advancement of Science d’Afrique du Sud.

Yvette Taylor
yvette@earthorganization.org
http://www.earthorganization.org

Traduction Noelle Saugout

lundi 9 juin 2008

Visite de la réserve de Thula Thula


Vous rêvez d’associer safari africain et sauvegarde de l’environnement ?

Offrez-vous un voyage unique en Afrique du Sud dans la réserve de Lawrence Anthony, fondateur de The Earth Organization.
Située dans la province du Kwazulu Natal, sur les terrains de chasse privée du célèbre roi Shaka entré dans la légende pour avoir créé au début du 19è siècle le puissant empire des zoulous, c’est une des plus anciennes réserves d'animaux sauvages.

En plus d’une rencontre inoubliable avec les éléphants, vous ferez la connaissance de celui qui les a recueillis pour leur éviter une mort certaine. Pour mémoire, Lawrence Anthony a été décoré par l'ONU en avril 2004 après le sauvetage du zoo de Bagdad alors que l’Irak était en guerre. Cette même année, il a été invité à devenir membre du prestigieux "Explorer's Club" de New York. Accessoirement, il est surnommé ‘L'homme qui chuchote à l'oreille des éléphants' et fait partie des conseillers scientifiques de Myhtic, une importante association de protection de la faune et de la flore sauvage.

Lawrence Anthony vous accueillera dans sa superbe réserve et donnera personnellement une conférence concernant son travail pour la sauvegarde des espèces en voie de disparition, notament les rhinocéros.

Située à 2h de Durban, la réserve de Thula Thula est gérée selon les critères éthiques les plus rigoureux pour la protection de la faune et de la nature de l'Afrique du Sud. Thula Thula, littéralement "Paix et Tranquillité", véritable sanctuaire pour toutes sortes d'animaux sauvages, vous permettra de découvrir les impalas, les koudous, les nyalas, les crocodiles, les girafes, les éléphants, les hyènes, les léopards, les babouins, les zèbres et des myriades d'oiseaux.

PRESENTATION DE THULA THULA

THULA THULA est l'habitat privilégié d'une population animale très diversifiée, se reproduisant librement, héritière de siècles de respect de la vie sauvage. Antilopes et zèbres, girafes et éléphants, buffles, rhinocéros, léopards et crocodiles cohabitent selon leurs propres normes. Plus de 350 espèces d'oiseaux, y compris des rapaces, ont été identifiés. La réintroduction d'un troupeau d'éléphants, venu du Kruger Park, en août 1999, marque le retour historique dans cette région, et pour la première fois depuis presque un siècle, de ces superbes créatures.

"Safari" est un mot d'origine swahili qui signifie "voyage". Armé d'un appareil photo ou d'une caméra, vous circulerez en Land Rover accompagné de rangers professionnels et de guides expérimentés. Vous rapporterez de votre voyage de superbes images d'animaux en liberté.
Une expérience inoubliable de la vie dans la brousse sud-africaine.

CHALETS INDIVIDUELS OU CAMP DE TENTE DE LUXE
Les chambres sont décorées dans le style ethnique et colonial, qui vous offrira un confort exceptionnel. De votre véranda privée, vous pourrez admirer la faune évoluer dans son milieu naturel. Si vous désirez célébrer un évènement, nous vous proposons "la Suite Royale" et son décor "début de siècle", qui rendra ce moment inoubliable grâce à une atmosphère unique dans ce Lodge de charme.
Découvrez la brousse africaine dans toute son authenticité dans le camp de tentes de Thula Thula où vous pourrez revivre l’aventure romantique des safaris d'autrefois.
Les 8 tentes luxueuses sont situées sur le bord de la rivière Enseleni. Dans un décor élégant et subtil style ‘safari’, avec une véranda privée et une salle de bain avec baignoire (ou douche extérieure donnant sur la brousse), chaque tente est meublée dans le style victorien et jouit d’un confort exceptionnel (piscine, moustiquaire, ventilateur). Les tentes familiales de style " victorien" possèdent un lit double pour les parents et 2 lits simples pour les enfants, une salle de bain avec baignoire et douche.

Au "Marula bar", vous pourrez déguster des cocktails exotiques ou bien vous détendre dans les salons tout en regardant les animaux se désaltérer au point d'eau. Un dîner raffiné aux chandelles peut-être servi au bord de la piscine ou dans le "Boma" autour
d'un feu de bois. Préparé par les rangers, ceux-ci partageront avec vous les aventures des safaris de la journée et les légendes de la brousse sous le ciel étoilé
Découvrez une cuisine sud africaine variée et raffinée accompagnée des meilleurs vins de la région du Cap, faisant de Thula Thula une des tables les plus réputées du Kwazulu Natal.

SPECIAL TOUR ECOLOGIQUE
(minimum 10 personnes)
1er jour : départ le samedi à 17h55. Arrivée à Durban le lendemain à 10h05. Départ immédiat pour Thula Thula.
13h : Déjeuner suivi par une prise de contact dans la réserve. Visite de la réserve.
18h : Apéritif au Safari Bar suivi du dîner

2e jour :
6h00 : Randonnée pédestre suivie par un petit-déjeuner servi au salon Lapa.
10h30 : Visite de la communauté zoulou avec Lawrence Anthony après un briefing sur le sauvetage du zoo de Bagdad.
12h30 : Détente dans les locaux suivie par un buffet au bar extérieur
15h00–16h30 : Conférence : Présentation de The Earth Organization et de l’état actuel de notre planète par Noëlle Saugout. Thé et snacks inclus.
17h00–18h00 – Randonnée pédestre dans la réserve
18h30 : Réception et dîner au Safari bar. Soirée avec les danseurs Zoulous. Arrivée du chef et de ses Criers. Tournée de bière zouloue. Rencontre avec Lawrence et Françoise Anthony. (Tenue de soirée)

3e jour :
6h00 : Randonnée pédestre dans la réserve suivie du petit-déjeuner au salon Lapa
10h00–12h00 : Visite au village local zoulou et rencontre avec les élèves d’une école pour une plantation d’arbres, symbole de l’engagement des générations futures.
12h30 : Déjeuner et thé servi avec un buffet au bar extérieur
14h00–15h00 : Détente dans les locaux suivie par un buffet au bar extérieur
15h00–16h30 : Conférence sur La protection des animaux et des espèces en voie de disparition. Comment agir? par Lawrence Anthony. Thé et snacks inclus
16h45–18h00 : Randonnée pédestre dans la réserve
18h00 : Apéritif au Safari Bar suivi du dîner

4e jour :
6h00 : Randonnée pédestre dans la réserve suivie du petit-déjeuner au salon Lapa
11h00 : Visite à Sangoma, leader spirituelle de sa communauté.
12h00 : Détente dans les locaux suivie par un buffet au bar extérieur
13h30 : Thé servi avec un buffet au bar extérieur
15h00–16h30 : Conférence : Les Solutions écologiques : nous sommes tous impliqués par Noëlle Saugout. Thé et snacks inclus
16h45–18h00 : Randonnée pédestre dans la réserve
18h00 : Apéritif au Safari Bar suivi du dîner

5e jour :
6h00 : Randonnée pédestre dans la réserve suivie du petit-déjeuner au salon Lapa
11h00 : Départ pour le Kruger Park. Safari pour voir les Big 5 (les 5 mammifères les plus dangereux : lion, léopard, éléphants, rhinocéros et buffles) qui ne se trouvent qu’à cet endroit.
18h00 : Retour à Thula Thula et apéritif au Safari Bar suivi du dîner

6e jour :
6h00 : Randonnée pédestre dans la réserve suivie du petit-déjeuner au salon Lapa
11h00 : Départ pour la côte et observation des baleines (selon les saisons), golf ou journée libre.
18h00 : apéritif au Safari Bar suivi d’un dîner d’adieu en présence de Françoise et Lawrence Anthony (tenue de soirée)

7e jour : randonnée d’adieu et petit déjeuner au salon Lapa, départ pour Durban à 10h. Décollage de Durban à 15h40. Arrivée à Paris à 8h45 le lendemain dimanche.

Pour plus d'informations sur la réserve de Thula Thula, visitez le site : http://www.thulathula.com

dimanche 8 juin 2008

Déclaration du président du comité scientifique de TEO


Un scientifique prend la parole contre l’abattage d’éléphants en Afrique du Sud
Malgré les nombreuses déclarations de la part des plus éminents scientifiques dans ce domaine préconisant le contraire, le gouvernement d’Afrique du Sud a décidé, de façon inexplicable, de mettre fin au moratoire sur le massacre des éléphants. Le Professeur John Skinner, Président de la Royal Society d’Afrique du Sud, a résumé la frustration des scientifiques en déclarant publiquement : « Il n’y a pas la moindre preuve dans les publications scientifiques à l’appui de la théorie selon laquelle les éléphants seraient en train d’affecter la biodiversité au sein du Parc National de Kruger ». Pourtant, les autorités persistent à affirmer, de manière infondée, qu’il y aurait effectivement un problème de surpopulation d’éléphants à gérer, et que des solutions comme la contraception non-hormonale ne seraient pas suffisantes pour ce soi-disant problème. Le Professeur Bertschinger de Onderstepport a grandement contribué à faire progresser la situation en apportant cette solution non-traumatisante. Même en tant « qu’option de dernier ressort », le massacre d’éléphants, au Parc Kruger comme ailleurs, doit absolument être envisagé comme injustifié. Le comité scientifique de The Earth Organization a apporté la preuve que, par exemple :

- les points d’eau artificiels installés par SANParks ont provoqué un développement rapide de populations d’éléphants sédentaires ;
- en pratique, il n’y a pas d’habitat général suffisamment grand pour les éléphants ;
- les dommages à la flore sont principalement causés par des mâles isolés du troupeau ;
- en réalité, de nombreux arbres doivent être secoués pour leur régénération (les résultats de récentes recherches publiés dans “Nature” le confirment) ;
- la flore se remet généralement des dommages provoqués par les éléphants en l’espace de cinq ans ;
- de plus en plus de dommages durables sont causés notamemnt par des impalas plutôt que par des éléphants ;
- les éléphants retournent en grand nombre vers les zones où les abattages ont eu lieu ;
- l’idée de vastes espaces dédiés, comme proposé par le Professeur Rudi van Aarde, est très prometteuse.

Des experts dans d’autres domaines ont pointé du doigt le fait que le massacre donnerait lieu à des répercussions négatives en matière d’économie et de relations publiques pour le pays. Les conséquences de la réintroduction des massacres en termes de tourisme pourraient affecter négativement l’image de la Coupe du Monde de Football qui aura lieu en 2010. Clairement, la position adoptée par le gouvernement est que les profits pouvant être obtenus de le massacre, tels qu’ils sont quantifiés par les scientifiques de SANParks, sont préférables à la cruauté, au traumatisme et aux pertes que les massacres causeront pour l’image du pays.

Publié par le Dr. Ian Raper (+27 823474658)
Chaire : Conseil Scientifique de The Earth Organization Afrique du Sud
Président de la Southern Africa Association for the Advancement of Science (S2A3) - Association Sud-africaine pour l'Avancement de la Science.

vendredi 6 juin 2008

Lettre à l'ambassade d'Afrique du Sud


Ne relâchons pas nos efforts !
Ces magnifiques créatures méritent que l'on se batte pour leur survie.

En partenariat avec Cyberacteur et One Voice, nous avons lancé une pétition sur http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=211 dont voici le texte :

Au Mali, à Bamako,le 11 février dix-sept pays africains faisant partie de l'aire de répartition des éléphants, ont décidé de coordonner leurs efforts pour les protéger. Cette Déclaration de Bamako entérine les décisions prises en juin 2007 lors de la quatorzième conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction).

Deux semaines plus tard l'Afrique du Sud a annoncé sa décision d'abattre des familles entières d'éléphants pour "réguler" leur population.
Les spécialistes ont pourtant annoncé que, si cette option était choisie, il faudrait que ces massacres continuent indéfiniment, du fait de la constante pression démographique humaine. Ils ont aussi reconnu que ces massacres étaient sources de traumatismes profonds pour les éléphants qui en sont témoins.

L'Afrique du Sud a assuré qu'aucun éléphant ne serait capturé pour finir dans un cirque ou un zoo, mais ça n'est pas suffisant ! Nous vous invitons à protester fermement contre cette décision auprès de l'Ambassade d'Afrique du Sud en France.
Les humains doivent d'urgence reconsidérer leur rapport avec la nature et les animaux qui la peuplent mais aussi la place et la responsabilité qui sont les leurs.

Vous pouvez écrire à l'Ambassade d'Afrique du Sud en France en lui adressant une lettre type :


Son Excellence Sibanda-Thusi
Ambassade d'Afrique du Sud
59 Quai d'Orsay
75343 Paris Cedex 07

Madame l'Ambassadeur,
J'ai l'honneur de protester contre la décision de votre gouvernement de massacrer des familles d'éléphants pour "réguler" leur population et d'inviter votre Excellence à signer la Déclaration de Bamako qui entérine les décisions prises en juin dernier lors de la quatorzième conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction).
J'ai l'honneur, Madame l'Ambassadeur, de présenter à Votre Excellence l'expression de ma très haute considération.


Merci à tous pour votre mobilisation !

jeudi 5 juin 2008

Situation en Afrique du Sud


L’éléphant d'Afrique est le plus grand et le plus beau des mammifères. Il est aussi extrêmement intelligent. Selon l'IFAW, la plupart des pays d'Afrique australe sont confrontés au problème d'un accroissement hors de contrôle de leur population d'éléphants, estimée à 300.000 pour toute la région.

En Afrique du Sud, leur nombre est passé de 8000 à 18000 depuis qu'en 1995, sous des pressions intérieures et internationales, le gouvernement a introduit un décret interdisant de les abattre.
Mais depuis 2005, le conseil d’administration du Parc d’Afrique du Sud menace d'abattre des milliers d’éléphants. Nouvelles protestations des ONG.

En février 2008, la menace tombe de nouveau. L'Afrique du Sud donne l'autorisation de les abattre dans les jours qui viennent.
"Notre ministère a reconnu l'importance de conserver l'abattage comme mesure de contrôle de la population, mais a pris des mesures pour faire en sorte que ce soit une option de dernier recours", a-t-il dit dans un communiqué.

Leur crime ? Continuer à utiliser leur chemins ancestraux traversant les champs que les hommes ont décidé de cultiver et les villages qu'ils ont construits en pensant que les éléphants les contourneraient.

L'unique solution est d'avoir recours à la contraception et à la relocalisation des pachydermes. Si Wanda Mkutshulwa, le porte-parole du Parc national d'Afrique du Sud, a décrété qu'aucun projet n'était disponible actuellement pour la mise en pratique du décret, c'est sans doute parce qu'il n'a pas eu vent des méthodes de contraception mises au point par les scientifiques de The Earth Organization.

Bien sûr, le projet est onéreux et les 160 000 dollars nécessaires à sa réalisation ne se trouvent pas sous le pied de n'importe quel éléphant.

Certains organismes et défenseurs opposés à l’abattage des éléphants ont même lancé une campagne pour inciter les touristes à ne pas venir en Afrique du Sud lors de la Coupe du monde de football en 2010

mardi 3 juin 2008

Moratoire sur le commerce de l'ivoire


L'Afrique australe, depuis plusieurs années, organise des tournées à travers le monde pour militer en faveur du commerce international de l'ivoire. Le reste du continent africain subissait. Mais depuis la dernière session de la CITES à Bangkok en 2004, la riposte des pays dont les populations d'éléphants sont les plus fragmentées et fragiles s'organise et a été formalisée à cette session par une demande de moratoire sur le commerce international de l'ivoire pendant 20 ans présentée par le Mali et le Kenya, soutenue par une vingtaine de pays africains.

Selon les Robin des Bois, observateur à la CITES depuis 1989, la voix du Kenya, du Mali, de la Sierra Leone, du Niger, du Nigeria, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo, du Benin, du Congo, de la RDC, de la Centrafrique, de la Côte d'Ivoire, du Tchad, du Libéria, du Gabon, du Rwanda, du Burundi (liste non exhaustive) a enfin été entendue.
La solution au commerce de l'ivoire favorisant le braconnage et le massacre des éléphants, a été présentée par la Zambie et le Tchad et approuvée le 14 juin 2007 par consensus des pays membres de la CITES : le commerce de l'ivoire est suspendu pendant une période de 9 ans.

Le moratoire est effectif dès maintenant. Mais la période de 9 ans commencera seulement à être comptabilisée à partir du moment où l'ivoire « gouvernemental » sera commercialisé, ce qui au regard des exigences techniques et administratives envers les pays exportateurs et les pays importateurs peut prendre plusieurs années.
Le Kenya, le Mali et les autres pays en faveur de la protection des éléphants sont particulièrement satisfaits de cette clause qui rallonge d'autant les effets positifs du moratoire et qui au départ était rejetée par les pays d'Afrique australe et par l'Union Européenne.

vendredi 30 mai 2008

Loxodonta Africana

L'éléphant d'Afrique est un mammifère de l'ordre des proboscidés, de la famille des éléphantidés du genre des Loxodonta africana.
Question morphologie, il mesure 7 à 9 m de long, mesure 3 à 4 mètre au garrot. A elle seule, sa queue mesure au moins un mètre. Son poids est en moyenne de 7500 kg. Ce sont les plus gros mammifères terrestres.

On peut les trouver un peut partout au centre de l'Afrique jusqu'en l'Afrique du Sud, sauf dans les déserts.

Leur maturité sexuelle commence à l'âge de 14 ans mais il n'y a pas de saison de reproduction marquée. Après l'accouplement, la gestation dure 22 mois. À leur naissance, les éléphanteaux pèsent environ 120 kg. Il n'y en a qu'un seul par portée, tous les 8 ans. Leur longévité varie entre 50 et 70 ans.

Les éléphants vivent en société matriarcale. Les mâles vivent en dehors des groupes de femelles et de jeunes. Les éléphants aiment les bains d'eau, de boue et de poussière qui sont indispensables à leur hygiène. Les parasites y sont écrasés et tués. La boue rafraîchit les éléphants.

Les éléphants sont végétariens. Leur régime alimentaire varie selon les saisons et les régions parcourues. Ils mangent surtout des herbes et des feuilles.

La trompe des éléphants contient 40 000 muscles. Elle est très puissante et très agile. La vue n'est pas son meilleur sens. L'ouïe et l'odorat sont nettement plus développés. Les éléphants font l'objet d'une chasse destructrice pour leurs défenses en ivoire. Le record pour une défense est de 3,47 m de longueur et un poids de 102 kg. Aujourd'hui, les éléphants sont tous protégés.

jeudi 29 mai 2008

Lawrence Anthony, fondateur



Né à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 17 septembre1950, et élevé au Zimbabwe, en Zambie et au Malawi, il fut pensionnaire à l’école King Edward VII à Johannesburg, avant de terminer ses études au Zoulouland. Lawrence a grandi dans des zones rurales reculées d’Afrique, où il a établi très tôt une relation avec la brousse.

Lawrence est marié à Françoise et a deux fils, Jason et Dylan, et un petit-fils, Ethan.

Lawrence est un écologiste, un environnementaliste et un humanitaire renommé : ce sont là des activités qu’il considère comme étant complémentaires.


ECOLOGIE :


· Propriétaire de la réserve sauvage de Thula Thula, la plus ancienne des réserves sauvages privées de la Province de Kwa-Zoulou Natal, en Afrique du Sud.
· Membre du célèbre Club des Explorateurs de New York.
· Pour la défense de l’environnement, il se concentre avant tout sur l’éducation et l’implication des communautés rurales reculées afin d’accroître leur conscience de l’environnement et de la nécessité de sa sauvegarde.
· Le centre d’intérêt personnel de Lawrence, en ce qui concerne la nature, est l’éléphant africain. Ses initiatives ont permis la réhabilitation des éléphants sauvages difficiles ou traumatisés.
· Fondateur du projet de la Réserve Sauvage de la communauté rurale de la biosphère royale Zoulou, située à la frontière Sud de la Réserve Sauvage Umfolozi au Zoulouland, en Afrique du Sud.
· Fondateur de « THE EARTH ORGANIZATION » (Association Terre), une initiative internationale lancée récemment, afin d’apporter une nouvelle direction aux communautés écologistes et de défense de l’environnement, et afin d’améliorer le potentiel de survie de toutes les formes de vie.
· Il a dirigé le sauvetage mondialement acclamé du zoo de Bagdad, au cœur même de l’invasion de l’Irak par la coalition.
· Il a formé la première SPA [Association Humanitaire] en Irak sous la tutelle du Dr Farah Murrani, un vétérinaire de Bagdad.
· Les initiatives écologiques de Lawrence sont passées sur CNN, BBC TV, SKY NEWS, et bien d’autres chaînes de télévision et stations de radio locales et internationales.
· Lawrence a également été le sujet de nombreux articles de journaux dans le monde entier. Plusieurs magazines internationaux (Smithsonian, Readers Digest, Shape Magazine, etc) ont présenté différents aspects de sa vie et de son travail.
· Il se voit décerner le prix Global de Sauvegarde de la Nature pour la « Meilleure Action de Sauvegarde », présenté à la conférence de St Lucia Living Lakes, en Afrique du Sud, en 1998.
· Il reçoit la « Médaille de la Journée de la Terre » ; les précédents vainqueurs étant Al Gore et Greenpeace.


ACTIONS HUMANITAIRES :

· Membre Consultatif du Conseil de la fondation « La Jeunesse pour les Droits de l’Homme », qui distribue des copies de la Charte des Nations Unies pour les Droits de l’Homme dans les Pays du Tiers Monde.
· Vainqueur de la Médaille Internationale de la Liberté, présentée en Angleterre en 1996.
· Il a participé à la toute première conférence des Droits de l’Homme en Irak qui s’est tenue à Dahuk, au Kurdistan, en tant que conférencier principal, à l’invitation du Ministre des Droits de l’Homme du Kurdistan.
· Il a présenté officiellement le modèle sud-africain de la « Commission de Vérité et de Réconciliation » à des membres du Conseil Gouvernemental irakien, et à des membres supérieurs de la magistrature irakienne à Bagdad.
· Membre de la « Commission Internationale des Citoyens pour les Droits de l’Homme » (CCDH) et membre de la CCDH pour la République Fédérale Allemande.
· Membre Consultatif du Conseil de la « Fondation Internationale des Droits de l’Homme et de la Tolérance » à Bruxelles.
· Travaillant conjointement avec des leaders Zoulou et la CCDH, il a exposé l’état critique de 10.000 patients psychiatriques noirs maintenus dans des camps de concentration pendant l’apartheid. Ceci entraîna des soumissions officielles à la Commission de Vérité et de Réconciliation (CVR) et des changements dans la législation pour prévenir de tels abus.
· Il a officiellement représenté le Gouvernement d’Afrique du Sud à la conférence Mondiale de l’association des Psychiatres en Allemagne en 1998 au sujet de l’origine nazie de l’Apartheid.
· Il reçoit le prix municipal du « Service Exceptionnel à la Communauté » de la Ville de Umhlatuzi en 2003.


ACTIONS GOUVERNEMENTALES :

· Il a été au service de la Commission Exécutive Transitionnelle (CET) du Gouvernement provisoire d’Afrique du Sud, au Comité des Médias Electroniques et au Conseil du Cinéma.
· Membre du comité du CET, qui a nommé le Conseil d’Administration pour la Corporation sud-africaine de Diffusion (CSAD).
· Membre consultatif de partis politiques sud-africains lors du passage à la démocratie.
· Consultant du Dr. M.G. Buthelezi, Premier Ministre traditionnel de la nation Zoulou et Ministre de l’Intérieur d’Afrique du Sud.
· Consultant personnel et ami de longue date du Dr. B.S Ngubane, Ministre honoraire des Sciences et de la Technologie et Ambassadeur actuel d’Afrique du Sud au Japon.
· Il a facilité un débat au Conseil National et l’introduction du concept de Liberté de Religion auprès des politiciens sud-africains lors du passage à la démocratie.

The Earth Organization

The Earth Organization est une association de protection de l’environnement à but non lucratif rassemblant des personnes de bonne volonté et de tous horizons.
Elle a pour but de sauvegarder nos océans, nos forêts et notre atmosphère. Elle accroît la survie de toutes les formes de vie et protège la Terre, notre seul lieu de résidence.
Son objectif principal est la protection de la biodiversité. Ses programmes de base sont la création de puits de carbone et le développement du recyclage.

La seconde vocation de l'association est la protection des animaux victimes de la négligence ou de l'inconscience humaine. Les éléphants en font partie et ces pachydermes pourraient bien rejoindre la liste des animaux en voie d'extinction si nous ne faisons rien pour le protéger.

On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont on traite les animaux. Mahatma Gandhi


Vous pouvez contacter la présidente, Noëlle Saugout, ou la directrice générale, Mona Parmentier El Shiwi, à l'adresse email : info_teo_assoterre@yahoo.fr